vendredi 31 octobre 2008

Le centenaire Fernand Richard n'est plus.


Trets a perdu un des ses plus anciens habitants, une de ses mémoires du siècle passé. En effet Fernand Richard, figure bien connue des tretsois, qui allait avoir l'an prochain 102ans est décédé .

Sa dernière apparition publique datait du repas des anciens il y a tout juste un mois le 27 Septembre dernier. L'an passé, l'ancienne municipalité lui avait consacré un mois entier pour lui rendre hommage à travers une cérémonie, exposition etc... à l'occasion de son centenaire.

Né le 19 avril 1907 à Trets, il a fait ses études à l'école Victor Hugo, puis obtenu son certificat d'étude en 1919. Il a effectué son service militaire dans les chasseurs alpins et passé sa vie en étant très impliqué dans la vie de la commune, en tant que poète, paysan, conseiller général agricole pendant 25ans, citoyen militant pour la paix et au Parti socialiste, ancien résistant, il a participé a de nombreuses associations tretsoises dont il faisait encore parti jusqu'à sa mort, il a ainsi fait parti du comité d'organisation de la foire de Trets en 1951.

Il a reçu de nombreuses décorations dans sa vie dont 3 médailles de la ville de Trets, une du conseil général et 1 de la ville de Fuveau.

Ses funérailles ont eu lieu ce mardi 28 octobre à l'église.

mardi 21 octobre 2008

Hommage de François Bayrou à Soeur Emmanuelle

D'abord, il y a un siècle de vie, un siècle étonnant.

De l'enfant qui voit son père se noyer sous ses yeux, à la jeune fille rebelle, qui choisit de devenir religieuse contre le désir de toute sa famille, à la jeune enseignante qui parcourt le monde, de Turquie en Égypte, pour transmettre aux filles le courage de la liberté ; et puis, au moment de sa retraite le choix fondateur, celui d'aller vivre au milieu des plus pauvres des plus pauvres, dans les bidonvilles des chiffonniers du Caire ; enfin, sur ordre, la dernière partie de cette vie incroyable, visage célèbre, présence chaleureuse, énergétique, tutoyante, infatigable, dans le monde des médias en particulier, portant, par l'écrit, par la parole, par le rire, le message de sa foi en Dieu et dans l'humanité.

Il y avait en elle une incroyable source d'énergie, de plain pied avec chacun de ses interlocuteurs, entraînante, renversant toutes les barricades.

Et puis quand on l'observait avec affection, on voyait dans ses yeux, le regard de la petite fille qu'elle avait été, bravant toutes les autorités, le regard de celle à laquelle il ne devait pas faire bon résister.

Quelque chose d'indomptable qui ne se réalisait que dans l'amour.


dimanche 13 juillet 2008

Fichier EDVIGE

Pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE

instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux


Sans débat public préalable, le gouvernement, par un décret publié au Journal officiel du 1er juillet 2008, a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST).

A cette fin, un nouveau fichier policier sera mis en place sous le nom d’EDVIGE (Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale). Il recensera, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ». Sans exception, toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.

En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à « l’ordre public ».

Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives …

La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.

Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée.

Cette initiative gouvernementale, porteuse à l’évidence de nombreuses dérives, s’inscrit résolument dans le cadre de la mise en place d’une politique sécuritaire ouvertement revendiquée.

Le gouvernement est passé outre aux réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés concernant ce fichier qui, dès sa parution, a suscité les plus vives réprobations de multiples organisations associatives, syndicales et politiques.

C’est pourquoi les organisations et les personnes signataires de cet appel :

- exigent le retrait du décret autorisant la mise en place du fichier EDVIGE qui institue un niveau de surveillance des citoyens totalement disproportionné et incompatible avec une conception digne de ce nom de l’état de droit,

- sollicitent le soutien et la signature de tous nos concitoyens et de toutes les organisations attachées aux libertés publiques, au respect de la vie privée et des droits de l’enfant,

- s’engagent à se constituer, dès le mois de septembre 2008, sous forme de Collectif afin de prendre toute initiative utile visant à obtenir des pouvoirs publics qu’ils renoncent à la mise en place du fichier EDVIGE.

Les collectifs, associations, syndicat et partis peuvent apporter leur soutien et leur signature en écrivant à contact@nonaedvige.ras.eu.org
SIGNER L’APPEL

lundi 16 juin 2008

De l’huile de moteur dans notre alimentation !



mardi 3 juin 2008

Voici quelques extraits d’articles du “Canard Enchainé” parus durant le mois de mai à propos de la contamination de denrées alimentaires par de l’huile… de moteur. Lesquels produits sont en grande partie encore en rayon parce qu' "il n’y a aucun danger sur la santé” et “aucun impact sur le goût” d’après le service de répression des fraudes.

Ces articles démontrent - une fois de plus - que dans notre belle société moderne, la santé humaine est sacrifiée sur l’autel des profits.

Il faut faire circuler ces infos le plus largement possible. D’après le Canard Enchaîné de cette semaine, l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) attend d’éventuelles reprises des informations par la presse pour commencer à réagir… Et si on les aidait ?

Une liste non exhaustive (et pour cause) des produits contaminés par de l’huile de moteur, fournie par le même Canard enchaîné, est donnée dans la note de bas de page.



[Le Canard enchainé, 14 mai 2007] "Achetées en Ukraine, 40000 tonnes d’huile de tournesol coupée au lubrifiant pour moteur ont été distribuées en Europe. Et les produits concernés n’ont pas du tous disparu des rayons français.

Depuis le 5 mai, de mayonnaise, des plats cuisinés, de la vinaigrette industrielle, des conserves à l’huile, etc… préparées avec de l’huile de moteur sont en vente dans les grandes surfaces. Et ce avec la bénédiction des pouvoirs publics et de la Commission européenne. Bien sur, le consommateur n’a pas été informé…

Officiellement, tout commence le 21 avril dernier, quand le groupe Saipol, numéro un français de la transformation des oléagineux et accessoirement propriétaire de Lesieur, prévient la Répression des Fraudes que son usine de Sète, où est raffinée de l’huile de tournesol brute, il y a un sérieux pépin. Une grosse rasade d’huile achetée en Ukraine est farcie à l’”huile de moteur“, huile minérale dérivée d’hydrocarbure. Et pas qu’un peu : d’après nos informations, sur 2800 tonnes d’huile apparemment irréprochable, livrées en France, 19 tonnes auraient mieux fait d’aller graisser des rouages et des pistons que des gosiers. Deux jours plus tard, la France informe officiellement ses voisins européens : cette cargaison fait partie d’un énorme lot de 40000 tonnes, qui a atterri non seulement en France, mais aussi aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Et c’est tout le lot qui a été trafiqué ! De quoi, pour les escrocs, se faire du beurre : sachant que la tonne d’huile de tournesol brute est vendue 1800 euros et que d’après les confidences d’un fonctionnaire de la Commission européenne, ce sont en tout pas moins de 280 tonnes d’huile de moteur qui ont été introduites en douce dans les containers, les margoulins d’Ukraine ont empoché un bénéfice de 504000 dollars (moins ce qu’ils ont déboursé pour l’huile bidon, certes, mais celle ci coûte des clopinettes).

A partir du 26 avril, la Commission européenne et la répression des fraudes rendent publique l’alerte. Officiellement, l’huile de tournesol frelatée mise en bouteilles et les plats préparés à partir de cette mixture ont tous été retirés des rayons et “n’ont pas atteint le consommateur“. Fort bien, mais, au fait combien de lots ont été retirés en tout ? Questionnée par “Le Canard”, la DGGCRF, autrement dit, la Répression des fraudes, explique que “compte tenu du nombre d’entreprises concernées, il est impossible d’en connaître le nombre exact“. Chez Carrefour Promodès, enseigne qui possède la moité des grandes surfaces alimentaires en France, on admet du bout des lèvres avoir retiré pas moins de… 200 produits concernés !

Bref, tout baigne. Sauf qu’il reste un léger problème : Saipol, la maison mère de Lesieur (laquelle marque a fait répondre au Canard par son agence de com’ qu’elle n’était “en rien concernée“), a reçu sa cargaison d’huile frelatée fin février. Et n’y a vu que du feu. Jusqu’à ce qu’un mois plus tard un industriel du nord de l’Europe, destinataire du même lot, l’informe après analyse que quelque chose clochait dans l’huile de tournesol ukrainienne . Et ce n’est qu’un mois plus tard que Lesieur a enfin sonné l’alerte auprès de la Répression de fraudes. La question qui se pose est cruciale : combien de produits assaisonnés à l’huile frelatée ont été conditionnés et commercialisés entre-temps ? Saipol reconnait avoir raffiné l’huile en question pour la vendre ensuite à “une trentaine de clients de l’industrie agroalimentaire“ 1 , dont il refuse de citer les noms. Mystère et salade verte. […]

Mais il y a plus sérieux : contrairement à ce qu’ont d’abord assuré la Commission européenne et les pouvoirs publiques français, tous les produits additionnés d’huile contaminés n’ont pas été retirés des rayons. En effet, le 2 mai, la Commission européenne s’est fendue en catimini d’une recommandation autorisant la vente de tous les aliments contenant moins de 10% d’huile de tournesol frelatée. […]

Comme l’admet la DGCCRF dans une note adressée au Canard, le 7 mai, “en l’absence de toxicité aiguë”, tant pis pour les mayonnaises et autres petits plats déjà vendus. “Aucun rappel” n’a été effectué. […]"


Bref, il va s’en dire que les entreprises vont se cacher derrière les recommandations du servie public. Pour une affaire qui sort dans la presse, combien sont inconnues ? Comment faire confiance aux agro-industries actuelles qui préfère nous empoisonner plutôt que de perdre de l’argent ? Pour l’intérêt de notre santé, nous savons ce qu’il nous reste à faire… cessons de consommer ces produits et parlons-en autour de nous.

1 [Source la canard enchainé du 21 mai 2008] Parmi lesquels on trouve Saupiquet, Unilever (propriétaire de Knorr, Magnum, Fruit d’Or, Miko, Planta Fin, Amora…) mais également Carrefour Promodès et Auchan. Ainsi, on peut trouver cette huile de moteur dans des batonnets de Surimi, du cèleri rémoulade, de la soupe de poisson en conserve, du poisson pané, des paupiettes de veau, du thon et des sardines à l’huile, mais aussi dans la pâte à tartiner chocolatée, le blé pour petit déj’, les gauffrettes à la confiture, les barres céréalières et sucrées pour les enfants, les cookies et bien sur la mayonnaise, le tarama, la sauce béarnaise et enfin de la sauce vinaigrette.


http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=4203

vendredi 18 avril 2008

Laissons dormir Césaire sous le soleil de Martinique


François Bayrou a estimé aujourd'hui qu'il valait mieux "laisser dormir" le poète martiniquais Aimé Césaire, décédé jeudi à Fort-de-France, "sous le soleil de Martinique" plutôt que de le transférer au Panthéon comme d'autres élus l'ont suggéré. "La famille bien entendu et le gouvernement décideront. Pour ma part, je laisserais Aimé Césaire dormir au milieu des siens, dans la terre et sous le soleil de la Martinique qu'il a tant aimée", a ajouté François Bayrou. "L'idée que tous les grands hommes doivent être réunis dans un lieu unique me paraît souvent une idée d'un autre temps, surtout pour celui qui a voulu défendre la fierté d'être soi-même, l'orgueil de sa culture, enracinée dans l'histoire singulière et souvent tragique de son île". François Bayrou, qui avait été longuement reçu par Aimé Césaire lors d'un déplacement aux Antilles en 2006, a précisé qu'il se rendrait à ses obsèques, dimanche à Fort-de-France.

A l'annonce de la disparition d'Aimé Césaire jeudi 17 avril, François Bayrou avait tenu à exprimer son émotion :

"Au moment où Aimé Césaire disparaît, je pense aux visages différents d'une vie si pleine et si riche.

Je pense au jeune garçon qui arrive, au début des années 30, en hypokhâgne au Lycée Louis le Grand. Le destin fait qu'il se trouve alors dans la même classe que Léopold Sedar Senghor. Et ces deux destins croisés, ces deux hommes qui commencent, vont changer la vie de beaucoup d'Africains, de beaucoup d'Antillais, et de tant d'autres, à la peau noire, qui trouvent alors orgueil et fierté, permettant que se redressent des générations jusque là trop souvent courbées.

Je pense au jeune professeur, revenu avec sa femme sur sa terre des Antilles. Je pense aux générations qui furent marquées par son enseignement, et à ceux qui eurent la chance de recevoir de ses mains le flambeau de la pensée et de la langue, en particulier à Edouard Glissant.

Je pense au poète, à celui dont la langue précise et volcanique animait à la fois le pamphlet politique et la poésie.

Je pense à l'élu, à l'homme politique, maire de Fort de France pendant plus de cinquante ans, député pendant des décennies, qui fut à la fois à l'Assemblée nationale et sur sa terre de Martinique, une vigie pour des générations. Je pense au militant qui forgea une pensée politique pour les siens, rejetant le colonialisme et capable en même temps de dire non au stalinisme.

Je pense au sage que l'on visitait, à la longue rencontre qu'il m'accorda en 2006, au veilleur dont les yeux devenus fragiles voyaient si souvent au-delà de l'horizon. Cet homme-là, cet homme aux visages multiples, mérite la reconnaissance des hommes debout."

jeudi 13 mars 2008

Municipales 2008 à TRETS (2ème tour)

Le deuxième tour des municipales 2008 à TRETS nous offre le choix entre deux équipes...Celle du Maire sortant soutenue par le P.S. renforcée par quelques membres du P.C. et celle de son challenger soutenue par l'UMP, des indépendants de divers Droite et des UDF...
Le MoDem que je représente à TRETS ne soutiendra aucune de ces deux listes.

samedi 8 mars 2008

LA PASTORALE DU REGAGNAS va t-elle disparaitre ?

La charte des zones d'activités agricoles des Bouches du Rhône prévoyait au POS de 1994 que "toute construction ou installation nouvelle à usage d'habitation ou d'activité doit être alimentée en eau potable par branchement sur réseau collectif de distribution (Article NC4)."
Un permis de construire accordé par la Mairie de Trets le 13 sept. 1997 et signé par son 1er adjoint de l'époque...Actuellement Maire de la ville, ne faisait pas état du mode d'alimentation en eau, stipulant en art.6 "Avant tout commencement des travaux, le mode d'alimentation en eau devra obtenir l'accord de la DDASS."
Un forage privé(non prévu pour l'obtention du permis de construire) a permis à la ferme une alimentation en eau, mais les dernières sècheresses ont eues raison des réserves et actuellement des voyages d'eau sont effectués journalièrement par le responsable du troupeau, pour le remplissage de cuves (c'est l'histoire de Manon des sources).
Après maintes péripéties , la Mairie de Trets a rejeté en mai 2006 une demande de branchement au réseau communal d'eau potable de deux parcelles de terrains appartenant à la "ferme du Régagnas" qui rappelons-le élève un troupeau de chèvres du Rove, chèvres qui permettent entre autre au débroussaillement de nos sous-bois à moindre frais et de lutter ainsi contre les incendies.
La réputation du fromage fabriqué sur place n'est plus à faire et participe à faire la renommée de notre ville de Trets .
La ferme est visitée régulièrement par les élèves des écoles (classée: ferme pédagogique).
Les propriétaires de la ferme ont déposé en décembre 2006 un recours au tribunal administratif de Marseille...à suivre...

mardi 4 mars 2008

Il n'y a pas d'âge pour entrer en politique !!!

http://fr.news.yahoo.com/afp/20080304/tpl-municipales-92-vieillesse-5c7b036_1.html

vendredi 29 février 2008

SIGNEZ LA PETITION pour la libération d'Ingrid BETANCOURT

http://www.mesopinions.com/detail-petition.php?ID_PETITION=9765215b4833e7d405d3c6d92f17e7f9
Faire un copié/collé.

lundi 18 février 2008

Marielle De Sarnez soutient Jean Luc Bennahmias à Marseille

http://www.dailymotion.com/video/x4eqv8_marielle-de-sarnez-soutient-jeanluc_politics

jeudi 14 février 2008

"Un choc se prépare entre la France et ce que porte Nicolas Sarkozy" estime François Bayrou



François Bayrou était, mercredi 13 février, l'invité de l'émission "Question d'info" LCP-France Info-AFP."Nous allons inéluctablement vers un choc entre les valeurs de la France et celles que porte Nicolas Sarkozy. Ce que porte du point de vue politique, ce que porte du point de vue du pouvoir et aussi ce que porte dans sa manière de vivre Nicolas Sarkozy" a estimé le président du Mouvement Démocrate. "Le pays profond va mal, les gens ont beaucoup de mal à vivre, vraiment beaucoup de mal à vivre. Je sens une très grande lassitude et un très grand désenchantement" a-t-il dit, fustigeant un "modèle de société où les inégalités sont en perpétuelle augmentation".

Poursuivant son analyse de la situation politique de notre pays, François Bayrou a estimé qu'un "choc potentiel se prépare, qui est que le projet que Nicolas Sarkozy porte n'est pas fidèle à ce que sont les valeurs républicaines de la France." Pour lui, ce choc s'explique par la volonté "d'aligner le modèle français sur la fascination pour le modèle américain, bushien, qui a été celle de Nicolas Sarkozy, sur la très grande connivence avec le monde de l'argent et des puissances financières, porter atteinte à la laïcité française, tout ça c'est un choc qui se prépare entre la France et ce que porte Nicolas Sarkozy".
Face à "un pays très déstructuré" annonçant un "orage en gestation", le député des Pyrénées-atlantiques a affirmé, dans la continuité de son discours prononcé lors de la Convention Municipale du 10 février que "la question qui va se poser c'est la question de la reconstruction du modèle français. On n'en sera pas à des alternances normales droite contre gauche, ce qu'il faudra c'est des gens qui acceptent ensemble de repenser et rebâtir ou défendre pour l'avenir un nouveau modèle républicain français. Il faudra pour le construire des socialistes, des démocrates et une partie de la droite républicaine"


Tandis qu'une partie des salariés de l'audiovisuel public était en grève, François Bayrou a souligné que la décision de supprimer la publicité était "abrupte et peu réfléchie" et qu'elle ne profitera qu'aux "détenteurs de chaînes privées." Analysant la méthode et la manière de l'annoncer, il a noté "Quand vous avez la charge d'un pays, vous ne pouvez pas tout déstabiliser sur des foucades comme ça. Parce que ça avait une histoire, le service public, avec une part de son financement en publicité. Vous le déstabilisez en une minute, mais entre l'état initial et l'état qu'on veut atteindre il y aura un moment de désordre et de chaos."


"Qui cela gênait, la publicité sur les chaînes publiques? Qu'il y ait cinq, dix minutes de publicité par jour... Mais je sais qui ça arrange de la supprimer, c'est ceux qui vont avoir le monopole de la publicité, c'est-à-dire les chaînes privées" a souligné le président du Modem qui estime que, par conséquent, "les détenteurs de chaînes privées vont pouvoir avoir accès à un pactole publicitaire plus important".

jeudi 17 janvier 2008

Pour un train entre Gardanne et le Var

Cela se fait ailleurs... Pourquoi pas chez nous ?

Rhône-Alpes : davantage de trains régionaux pour faire abandonner la voiture

le Jeudi 17 janvier 2008

La Région Rhône-Alpes a lancé en décembre 2007 le cadencement de tous ses trains régionaux : il y a ainsi davantage de trains à des horaires systématiques (chaque train part à la même minute horaire) pour les usagers des TER rhôneAlpins. Sur la ligne Grenoble-Chambéry par exemple, tous les trains entre 5 heures et 22 heures quittent la gare à horaire fixe : 5h05, 6h05... Les raisons de cette initiative : inciter à l'usage du train comme alternative à la voiture personnelle afin de réduire la pollution, accroître le nombre de liaisons en journée pour les étudiants, les salariés, les visiteurs ou les personnes âgées, fluidifier le trafic en période de grosses affluences le matin et le soir et faciliter la lecture de l'offre SNCF.




Ce projet a été impulsé en 2004 : tous les roulements (équipes, matériel roulant et occupation des lignes) ont été révisés pour caler l'ensemble des correspondances. Le coût régional du cadencement ? 25 millions d'euros par an avec anticipation de recette de 15 millions d'euros. L'objectif à long terme : doubler le nombre d'usagers des TER en 2013 et ajouter une centaine de trains pour les Rhônalpins. La Ville de Grenoble précise qu'entre Lyon et Grenoble, le cadencement ne sera mis en place qu'en décembre 2008 en raisin de travaux (il y aura alors un train toutes les 30 minutes) et ajoute que dès février 2008, les usagers grenoblois bénéficieront, avec la Carte Oura, d'un titre de transport transmodal TER/Bus/Tram qui leur permettra de passer d'un moyen de transport à l'autre avec plus de commodité. Retrouvez toutes les informations sur le site Internet de la Ville de Grenoble (www.grenoble.fr) et sur celui de la SNCF (www.ter-sncf.com).

(Source : Ville de Grenoble Photo : MetroFrance)

mardi 8 janvier 2008

Lancement de la campagne électorale à Marseille

http://www.marseilledemocrate.fr/ (faire un copié/collé)





samedi 5 janvier 2008

Pour un train entre Gardanne et le Var

Membre créateur de l'association "UN TRAIN ENTRE GARDANNE ET LE VAR" (trésorier), mon combat n'a jamais cessé depuis 1998 pour qu'un jour des trains repassent dans ma ville : TRETS

La question de la réouverture de cette ligne de chemin de fer, qui relie Gardanne à Carnoules (83) avec des liaisons sur Marseille et Aix en Provence d'un côté et avec Toulon et Nice de l'autre, a été abordée au début des année 80 sans faire véritablement l'objet d'une mobilisation et d'une structure associative.

Au printemps 1998, c'est monsieur PAYAN Thierry, candidat aux élections cantonales d'alors qui créa l'association de Trets.

Notre première action fut d'envoyer des centaines de "lettres pétitions" à Michel VAUZELLE élu Président de la région PACA, pour exiger une étude sur le potentiel commercial de la ligne.
Quelques mois plus tard, c'est le Var qui s'organise à Brignoles en créant l'association "LE TRAIN, AVENIR DU CENTRE VAR"

L'étude est faite pendant l'été 1999, les chiffres qu'elle révèle sont édifiants :
Pas moins de 5000 personnes seraient intéressées dans un moyen terme pour utiliser journalièrement cette ligne. (une aubaine pour les écologistes qui veulent réduire le trafic routier).

La réouverture de la ligne est désormais demandée officiellement et en mars 2000, l'assemblée régionale approuve le contrat de plan État/Région et inscrit 1 000 000 de francs pour la réalisation d'études techniques préalables à la réouverture de la ligne.

Le 5 MAI 2001, la venue d'un train "TER" à Trets puis à Brignoles a mis l'eau à la bouche aux milliers de personnes présentes à cette journée dans toutes les gares du parcours.

Et depuis où en sommes nous ?

C'est monsieur Gérard PIEL élu de la région PACA chargé des transports régionaux qui a le dossier...

La réouverture de la ligne de chemin de fer entre Gardanne et le Var sera obligatoire pour amener du monde sur la ligne entre Marseille et Aix en Provence dont les travaux de doublement des lignes seront terminés fin 2008.
Elle sera obligatoire aussi pour limiter le nombre de véhicules sur nos routes et dans nos villes.

Nos amis du var ont fait un très bon travail, pour tout savoir veuillez consulter le lien suivant :
http://www.debatpublic-lgvpaca.org/docs/pdf/cahiers_acteurs/cahier_acteur_train_avenir_centre_var.pdf
Quelques photos en 2002 sur le lien suivant : http://trets.free.fr/TRAIN/train2002.htm
et en 1900 : http://www.cadeaux.com/cartes-postales-photo/cartes-postales-photo-La-Gare-83170-brignoles-83-var-260185-75640-reproduction.html