jeudi 22 octobre 2009

L' Etat français va t-il glisser sur une peau de banane?

Jean Sarkozy/Epad: 25 personnes "appellent" l'Elysée avec une banane

Environ 25 personnes se sont réunies devant la Grande Arche de La Défense jeudi midi, en réaction à l'élection possible de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad, qu'ils jugent proche des pratiques d'une "république bananière", a constaté une journaliste de l'AFP

Photographe : Patrick Kovarik AFP :: Des bananes à La Défense le 22 octobre 2009 contre l'élection possible de Jean Sarkozy à la tête de l'Epad
photo : Patrick Kovarik , AFP

Avec une banane, agrémentée d'un drapeau bleu-blanc-rouge, en guise de "téléphone magique pour appeler l'Elysée", les participants ont fait semblant d'appeler la présidence de la République pour demander un poste à l'Epad.

"La banane est un téléphone magique, qui nous relie à l'Elysée. Nous allons ainsi déposer notre candidature pour la présidence de l'Epad. Nous n'y connaissons rien, ni en immobilier, ni en droit, ni en finances, nous avons le profil parfait", a expliqué Olivier Auber, l'un des organisateurs.

"La banane symbolise le régime bananier, pays où l'on se succède, de père en fils, aux fonctions les plus hautes", a-t-il continué.

Ce "flash mob" --mobilisation éclair--, organisé dans une vingtaine de villes françaises, jeudi à 13H13, a été lancé par le site internet bananarepublique.org, créé mardi pour l'occasion.

Christophe Maratray, 42 ans, un des participants, a expliqué, banane à l'oreille: "je suis né au Maroc, pays dans lequel il n'y a pas de démocratie. J'ai beaucoup souffert de l'impossibilité de promotion sociale. Je suis donc venu soutenir cette fratrie de gens indignés. Puisqu'on ne peut pas en parler sérieusement, autant le faire avec humour".

"Je suis très inquiète pour la démocratie en France, il y a un tel niveau de dérive. C'est absolument insupportable. On a l'impression que plus c'est gros plus ça passe", a ajouté une autre participante, Sophie Kepes, 50 ans.

Le designer du site bananarepublique.org est Jérôme Bourreau-Guggenheim, ancien journaliste à TF1, licencié après avoir envoyé à sa députée une lettre dans laquelle il exposait son désaccord avec la loi Hadopi.

Environ 300 personnes s'étaient inscrites pour participer au flash mob à La Défense, selon les organisateurs.

1 commentaire:

Fournat Robert a dit…

Cet article est un copié/collé d'un article de l'AFP...paru sur Internet...ce jour.